Исполнитель: Joe Armon-Jones Название диска: Starting Today Лейбл: Brownswood Recordings Страна: UK Жанр: Jazz-Funk Год выпуска: 2018 Количество треков: 6 Формат: MP3 Качество: 320 kbps Время звучания: 00:46:46 Размер файла: 110,86 МБ
Треклист:
01. Starting Today (9:04) 02. Almost Went Too Far (6:25) 03. Mollison Dub (10:16) 04. London's Face (9:49) 05. Ragify (9:48) 06. Outro (Fornow) (1:24)
Armon-Jones - Wurlitzer (1-5), piano (6), vocals (2) Nubya Garcia - tenor saxophone (1, 3-5) James Mollison - tenor saxophone (3-5) ; Dylan Jones - trumpet (1, 3-5) Oscar Jerome - guitar (2-6), vocals (4) David Mrakpor - bass (2, 3, 5, 6) Mutale Chashi - bass (1, 4) Moses Boyd - drums Kwake Bass - drums (1, 4) Maxwell Owin - effects ( 4, 6) Asheber - vocals (1) Ego Ella May - vocals (2, 5, 6) Big Sharer vocals (5, 6)
Sorte de jeune savant fou des claviers qui connaît son Herbie Hancock sur le bout des doigts, Joe Armon-Jones est une énième preuve de la bonne santé de la jeune scène jazz britannique. Repéré notamment sur la compilation We Out Here (un disque Qobuzissime !) publiée en février 2018 par le label de Gilles Peterson, Brownswood Recordings, ce cofondateur d'Ezra Collective signe ici son premier album en tant que leader. Comme chez tous ses congénères issus de cette même scène, Armon-Jones a été biberonné à mille sons. Jazz donc mais aussi fusion, musique de club, afrobeat, hip-hop, neo-soul, acid jazz, dub et funk, tout traverse son Starting Today sur lequel il a notamment convié Nubya Garcia, Moses Boyd, Ras Asheber, Oscar Jerome, Big Sharer, Kwake Bass… Jamais viscéralement jazz au sens classique du terme, son disque fait écho à la fin des seventies et le début des eighties, lorsque la soul et le funk infiltraient le genre, pour le meilleur comme pour le pire. Les anciens penseront ainsi en vrac à Roy Ayers, Bernard Wright, Ramsey Lewis, Ronnie Laws, Ronnie Foster, les Blackbirds, les Headhunters, Alphonse Mouzon et quelques autres. Mais Joe Armon-Jones n’oublie jamais de rappeler çà et là qu’il vit bien en 2018 et pas en 1978, histoire que son premier album ne sente jamais la naphtaline et soit aussi festif qu’un grand zapping furieux et groovy.
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